Genèse de BBB par le FESSE (et non la genèse du FESSE par le BBB), comprendre qui pourra, ou Compendium Quo Puede, comme dirait le roi Loth
Bonjour à tout le monde
Cet article provient de mon ancien blog, que j'importe sur celui-ci pour faire un peu de continuité
Afin de remettre dans le contexte, je peins du second empire depuis quelques années maintenant, mes batailles fantasmées (ludiquement) étant, pour la période, Solférino, Sadowa et Gravelotte. Pas forcément les plus intéressantes, tactiquement ou opérationnellement parlant, mais cela titille mon imaginaire : LA grosse bataille, décisive ou presque, plein de figuriness, grosse table... Avec à chaque fois des petits trucs, le premier bobo henri dunant, les va-nu pieds italiens chers à Don Perversio, les gars bien habillés, les mecs qui parlent fort et guttural... Bref, du bon cliché, mais on aime ça
Ayant déjà peint (beaucoup) pour 1870 et 1859, et 1866 commençant à rattraper son retard, je me retrouve avec de forts effectifs.
Au FESSE, nous avons tenté sur la période Age of Valor basé sur la première version de Fire and Fury, puis j'ai travaillé sur cette version pour la mettre à jour avec toutes les avancées de Brigade Fire and Fury. C'était avant les confinements. Les tests ont été positifs, mais c'est très très très très très long à jouer.
Las, j'ai mis de côté la partie règle puis j'ai continué à peindre. Étant fans de Blücher, nous avons tenté son adaptation. Cela pourrait marcher, mais Blucher rencontre des difficultés lorsque les technologies des belligérants sont différentes.
Force est de reconnaître qu'entre le fusil à bouchon des italiens en 1859 et les Lorenz, sans parler du Dreyse et du Chassepot, les belligérants n'ont pas les mêmes armes. Je ne mentionne pas l'artillerie, qui rencontre le même problème.
J'avais commencé à resolcer quelques unités pour faire les tests et j'avais soclé en conséquence de quoi faire de la belle bataille. Ne voulant pas abandonner ce soclage et surtout repartir de pas grand chose, j'ai voulu tenter Polemos. Après quelques tests, c'set fun certes, mais super limité, à mon goût, dans sa version stratégique.
Étant connu pour mon impatience notoire, la moutarde pouvait pointer le bout de son nez, à l'orée de mon orifice nasal justement. Si cela pointe à un autre orifice, je dirai pour ma défense que je ne me souviens de rien.
Et la lumière fût. Deux apôtres du beau jeu, Orange Leader et le Suisse, n'ont eu de cesse de me susurrer des mots doux à l'oreille (en espérant que cela n'a pas de lien avec la moutarde et mon amnésie). Bloody... Big... Battles...
Nous avons testé rapidement et le système nous a carrément emballé. Nous avons franchi le pas et mis au rebut Brigade Fire and Fury que nous adorons pourtant, vu que nous souhaitons pouvoir terminer un bel engagement de quelques corps de chaque côté dans la soirée, voire de plus gros affrontements en une journée.
C'est à ce moment de mon (brillant) cheminement que survins le principal problème. Ayant beaucoup, beaucoup, beaucoup peins, je me retrouvais à la tête de nombreuses armées. En 1 socle pour 1000 hommes et 4 figurines par socle, je pouvais aligner 300.000 italiens. Pour faire les différentes batailles de l'Isonzo, en 1915 et 1916, cela aurait pu le faire. Mais même à Custoza, cela représente trop de monde.
Ni une ni deux, j'ai décidé de changer de soclage, et d'adopter le carré de 40mm de côté, avec 10 à 12 figurines dessus (plus 12 que 10 d'ailleurs). Cela permet, visuellement, d'avoir de belles unités (60 figurines au total pour 50 socles) et d'utiliser la masse de mes figurines. Aucun plan, aussi génial soit-il, n'étant parfait, il a fallu que je commande pas mal de têtes de colonnes à Old Glory pour disposer de belles unités, avec moult drapeaux...
La seconde étape après ce resoclage était de choisir l'échelle de réduction : jouer à la largeur de base en remplaçant alors le pouce règlementaire par 40mm, ou jouer avec ces socles en gardant les échelles de distance de la règle. Après avoir fait quelques calculs, j'ai opté pour la seconde solution, la première nécessitant de facto pour une table standard, des mensurations de 180 par 240 minimum. Pas forcément très cool comme approche.
Après quelques tests, nous avons rapidement approuvé le nouveau système. Alea Jacta Est comme disent les rémois.
Il n'y a plus qu'à tout resocler, en peignant en passant quelques têtes de colonnes ici et là, pas plus de deux ou trois centaines, pour avoir de belles armées prêtes à en découdre
J'en suis tellement fan, et comme je possède plein de figs secession, je le tâte aussi, mais pas sur le même format, plus sur du 40 par 30 avec 8 gugusses par socle. A voir
En attendant, quelques photos des resoclages en cours
Et voilà ce qui va compléter les têtes de colonne françaises ci-dessus |
Lundi prochain, fin de l'Acte I et début de l'Acte II, il y a du lourd dedans.
En dessous, la version anglaise pour nos ennemis habituels
ENGLISH VERSION
Hello everyone
This article comes from my old blog, which I'm importing into this one for a bit of continuity.
To put it into context, I've been painting Second Empire battles for a few years now, my fantasy battles being Solferino, Sadowa and Gravelotte. Not necessarily the most interesting, tactically or operationally speaking, but it tickles my fancy: THE big battle, decisive or almost, lots of figuriness, big table... And every time, there's a little something new: the first Henri Dunant bobo, the Italian va-nu pieds (bare feet) so dear to Don Perversio, the well-dressed guys, the guys who speak loudly and gutturally... In short, a good cliché, but we like it!
Having already painted (a lot) for 1870 and 1859, and with 1866 starting to catch up, I find myself with a large number of people.
At FESSE, we tried on the Age of Valor period based on the first version of Fire and Fury, then I worked on that version to bring it up to date with all the advances in Brigade Fire and Fury. This was before the confinements. The tests were positive, but it takes a very very very very long time to play.
So I put the rules aside and continued painting. Being fans of Blucher, we tried to adapt it. It could work, but Blucher runs into difficulties when the technologies of the belligerents are different.
It has to be said that between the Italian cap-action rifle of 1859 and the Lorenz, not to mention the Dreyse and the Chassepot, the belligerents did not have the same weapons. I'm not mentioning the artillery, which had the same problem.
I'd started resolving a few units for testing and I'd plinth'd them accordingly for a good battle.I didn't want to abandon this base and start from scratch, so I thought I'd give Polemos a try.After a few tests, it's certainly fun, but the strategic version is very limited for my taste.
As I'm notoriously impatient, the mustard could show up right at the edge of my nose. If it's pointing at another orifice, I'll say in my defence that I don't remember anything.And the light was on.Two apostles of the beautiful game, Orange Leader and the Swiss, kept whispering sweet nothings in my ear (hoping it wasn't to do with mustard and my amnesia).Bloody... Big...Battles...
We gave it a quick try and were absolutely thrilled with the system. We took the plunge and scrapped Brigade Fire and Fury, which we loved, as we wanted to be able to finish off a nice engagement with a few bodies on each side in the evening, or even bigger battles in a day.
It was at this point in my (brilliant) career that the main problem arose. Having painted many, many, many times, I found myself at the head of numerous armies. With 1 base per 1,000 men and 4 miniatures per base, I could field 300,000 Italians.
For the various battles of the Isonzo, in 1915 and 1916, that could have been done.But even at Custoza, that's too many people.So I decided to switch to a 40mm square base, with 10 to 12 figures on it (more 12 than 10, in fact).Visually, this gives me some nice units (60 miniatures in total for 50 plinths) and allows me to use the mass of my miniatures. No plan, no matter how brilliant, is perfect, so I had to order quite a few column heads from Old Glory to get some nice units, with lots of flags...
The second step after this reshaping was to choose the reduction scale: play with the base width, replacing the regulation inch by 40mm, or play with these bases, keeping the distance scales of the ruler.After making a few calculations, I opted for the second solution, as the first would require de facto measurements of at least 180 by 240 for a standard table.Not necessarily a very cool approach.
After a few tests, we quickly approved the new system. Alea Jacta Est as the people from Reims say.
All that's left to do is reshape everything, painting a few column heads here and there, no more than two or three hundred, and you'll have some nice armies ready to fight.
I'm such a fan of it, and as I own lots of secession figures, I'm trying it out too, but not on the same format, more on 40 by 30 with 8 guys per base. To be seen
In the meantime, here are a few photos of the work in progress
Of the Austrian waiting for his column heads. They can be found, at least in part, in Act II of PERVERS.Italians waiting for their toupiers, and French column heads, see below. |
And here is what will complete the French column heads above |
Next Monday, at the end of Act I and the start of Act II, there's some heavy stuff in there.
Cela rend bien dite donc, môsieur.
RépondreSupprimerJe trouve. Attends que je resocle tout et que je te montre mes dix divisions avec leur cavalerie, tu vas etre tout excité
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